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Montagnes dans les nuages

À propos

(Mise à jour Décembre 2024)EmmaJack Artiste basée à NancyProjet solo avec des collaborations multiples. Après une longue gestation le premier EP sera bientôt disponible sur les plateformes.Un aboutissement, une fierté aussi, le fuit d 'un long travail, d'un apprentissage.Ce premier EP intitulé Interactions parle d 'amitié, de peur, de rêveries, d 'enfance tourmentée, de cheminement, d'apprentissage, de résilience aussi. 

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Comment et pourquoi

Août 2020

 

J’ai récemment lu un article très intéressant qui s’adressait à des musiciens DIY indépendants, dont l’idée globale était qu’il était important de savoir répondre à une question concernant sa propre musique : pourquoi cette envie de créer de la musique  ?

Cette question m’a interpellée, je ne me l’étais bizarrement jamais posée…

La réponse n’est pas simple, pour ma part je sentais juste confusément que j’avais besoin de le faire, un besoin impérieux, mais pourquoi ?? Ça m’a semblé intéressant d’essayer d’y répondre.

 

Avant le pourquoi, voici la façon dont ces morceaux ont vu le jour :

 

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Pré histoire : 

 

J’ai grandi bercée par de la musique très variée. Ma mère fait du piano et aime chanter. Mes parents écoutaient beaucoup de musique (de la musique classique, Neil Young, Eric Clapton, Simon and Garfunkel, les Beatles, de Pink Floyd, mais aussi Renaud et Cabrel).

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours fait de la musique. Jeune enfant, je me rappelle mon plaisir à jouer sur un petit xylophone. Puis j’ai suivi des cours de piano, avant de découvrir la guitare à l’adolescence.

Un des premiers morceaux que j’ai joué à la guitare est un morceau de Neil Young, The Needle and the Damage Done, qu’une de mes tantes m’a appris, un morceau difficile pour débuter, mais que j’adorais et que j’adore toujours.

La guitare est un instrument qui permet rapidement de s’accompagner, je chantais donc un peu ou plutôt je chantonnais.

 

À l’âge adulte, la vie professionnelle et familiale a pris toute la place et les années sont passées. Ma guitare n’était jamais loin, mais je n’avais pas le temps... mais durant ces années j’ai eu beaucoup de coup de cœur musicaux, des albums écoutés en boucle, avec dans le désordre : Morcheeba, Lana del Rey, Ben Harper, Cheryl Crow, M, Tété, Camille, Brigitte,  Moriarty et tellement d’autres. Ces musiques me captent, me touchent et colorent ces tranches de vie. 

 

 

Nous voilà sortis de la pré – histoire : les enfants ont grandi, j’ai alors un peu plus de temps. 

Il y a 3 ans environ, j’ai eu la chance de rencontrer d’autres musiciens dans mon quartier qui cherchaient un guitariste. Ils n’avaient plus de chanteur, j’ai aussi essayé de jouer et de chanter. Ils m’ont gardée, et là j’ai goûté au plaisir de jouer en groupe, au sein d’un petit groupe amateur. Quel bonheur !! On se retrouve pour répéter le dimanche en fin d’après-midi avec beaucoup de plaisir. On fait des reprises pop rock.

Grâce à ce petit projet, j’ai découvert comment pouvaient s’articuler les instruments, et les moments de grâce quand tout fonctionne bien ensemble. J’ai aussi fait l’expérience des petits concerts et du trac qui va avec :-)

 

L’idée de créer :

 

Dans ma tête, il y a toujours eu beaucoup de musiques qui se mélangent, et, comme me l’a récemment dit quelqu’un, «  tu as des voix qui chantent dans ta tête ». C’est vraiment ça:-) , d’ailleurs, c’est même parfois envahissant :-))

L’idée de créer de la musique est ancienne pour moi ; je savais que je pouvais créer des petites mélodies, sans paroles, mais pour aller plus loin il me manquait toujours ce que je voulais ajouter à ces petites mélodies : d’autres voix et d’autres instruments.

J’avais déjà jeté un coup d’œil à des logiciels de composition, mais j’avais vite renoncé, en raison de leur complexité. J’avais alors conclu rapidement que c’était totalement inaccessible pour moi.

 

Puis la technologie a avancé, et les choses inaccessibles sont devenues accessibles. J’ai ainsi découvert une application sur mon téléphone qui m’a permis de résoudre ce problème, un petit enregistreur 4 pistes : magique !!! Je pouvais enfin superposer des pistes et mélanger les sons.

 

Ensuite, je me suis inscrite à une formation de composition en ligne, et là, petit à petit j’ai pu approcher, apprivoiser et comprendre un peu la MAO (musique assistée par ordinateur) ce qui m’a permis de faire la même chose qu’avec ma petite application de façon plus « propre » (enfin pas au début:-) ) J’ai commencé sur Garage Band avant de passer sur Logic Pro au bout d’un an. 

Ces logiciels m’ont ouvert des perspectives de création infinies, ça donne le vertige ! 

Ils deviennent, avec le temps, de plus en plus faciles à manipuler, et grâce à eux la création musicale se démocratise. 

Ce qui était impossible devient possible.

 

À travers des réseaux des groupes d’échange Facebook, et avec Soundcloud, j’ai rencontré, virtuellement, beaucoup de gens comme moi, en France et ailleurs, des amateurs qui font de la musique parfois depuis longtemps, et je les écoute, j’apprends beaucoup en échangeant avec eux. 

Quand j’ai commencé à partager mes morceaux, ils m’ont encouragée avec des retours positifs et constructifs et m’ont parfois proposé de l’aide, aide qu’ils avaient eux-mêmes reçue un jour d’autres personnes avant, et que je commence, à pouvoir apporter à mon tour à d’autres. Bref, une incroyable chaîne de partage se crée et pousse chacun des participants vers le haut. 

 

Rapidement, des morceaux en collaboration ont vu le jour de cette façon. 

Par exemple j’ai essayé de mettre en musique un texte (Les lauriers sont coupés de Vincent Rothenburger), travaillé plusieurs morceaux avec un artiste électro (Aor Agni), r un artiste américain m’a refait une version plus américaine de mon morceau Lost Friend (Jeff Robert), et d’autres collaborations sont actuellement en cours.

 

Si on prend le temps, on peut découvrir de la musique incroyablement riche chez les amateurs, ce qui a été une vraie surprise pour moi, et je ne me lasse pas d’écouter leurs différentes productions. Finalement, ce qu’on peut entendre à la radio n’est qu’un infime, microscopique et minuscule extrait de ce qui existe, mis en lumière, mais qui occulte tout le reste.

 

C’est donc un monde passionnant que je découvre, mais j’ai juste ouvert la porte, je me rends rapidement compte, que malgré mes progrès, je n’ai appris qu’une toute petite partie de ce que j’ai encore à découvrir pour être à l’aise et réussir à produire ce dont j’ai envie. C’est frustrant : pour bien faire, il faudrait beaucoup, beaucoup de temps, temps que je n’ai pas..

 

Processus de création 

 

Souvent, je ne sais jamais à l’avance ce que je vais faire. Le résultat est souvent une surprise pour moi.

Je commence toujours par la musique, souvent avec la guitare, mais parfois aussi avec le piano. 

Je chantonne une petite mélodie dessus avec des paroles qui ne veulent rien dire, puis, rapidement, j’ajoute d’autres voix. J’aime beaucoup les harmonies vocales, il y a souvent plusieurs voix dans mes morceaux. Ces voix sont parfois remplacées par un autre instrument, ou pas, j’ajoute d’autres instruments et quelques percussions et j’obtiens ainsi un brouillon. 

J ’aime l’entrecroisement des instruments, des mélodies, j’aime les courbes, la douceur et la rondeur, mais aussi les sons déchirants, j’aime aussi ajouter des sons divers pour créer une ambiance un peu féérique, un peu inquiétante parfois, comme des petites touches de peinture qu’on ajouterait à une toile, des petits détails qui la font devenir singulière. J’aime aussi les rythmes lents, les chuchotements, les respirations, les changements de rythmes, les sons de la nature aussi.

Quand j’en suis là, le morceau a déjà sa silhouette, mais il me manque encore quelque chose, quelque chose d’important et de difficile pour moi : les paroles..   

Rapidement, j’ai préféré l’anglais pour plusieurs raisons. D’abord, c’est ce qui m’est venu le plus naturellement (j’ai vécu un peu aux USA dans mon enfance), c’est une langue que j’affectionne vraiment et qui est très musicale et elle a aussi l’avantage d’être internationale. Une autre raison ?  La pudeur, car il n’est pas facile de se lancer devant ses proches en français, on s’expose beaucoup plus.. 

 

Pour les textes, j’ai parfois une idée de départ selon l’humeur du moment, mais cette idée peut grandement évoluer. Je pars souvent de mots dont la sonorité me plaît, et progressivement l'histoire se construit.

 

 

Voilà comment, fin 2019 j’arrive enfin à finaliser mes premiers morceaux, Climbing puis Lost friend.

Le premier est le récit d’une marche solitaire en montagne, la nature est inspirante.

Le second évoque une amitié forte et fragile.

 

 

 

Pourquoi  :

 

Et donc on arrive maintenant au pourquoi, voici plusieurs tentatives de réponses :

Produire de la musique, de la musique qui me plaît:

C’est une grande satisfaction d’arriver au bout d’un processus de création, d’arriver à créer quelque chose à partir de rien. J’ai toujours admiré des artistes en tout genre pour ça, je ne pensais pas vraiment pouvoir parvenir à le faire un jour.

J’essaye d’écouter mes morceaux comme si une autre personne les avait faits, et j’essaye qu’ils me plaisent, avant tout, j’ai souvent un peu de mal à me dire qu’il est fini. 

 

Parvenir à exprimer des émotions

 

Tous les êtres humains sont traversés par des émotions au fil de leur vie,  des événements, des accidents de parcours, des injustices dont ils peuvent être victimes au fil du temps, des liens qui se font et se défont. Tout le monde expérimente un jour, la joie, la peur, la tristesse, le bonheur, la peine, le manque... La liste est longue.

J’ai toujours été plus à l’aise à l’écrit qu’à l’oral ; savoir exprimer mes émotions en trouvant les mots justes me prend du temps, et l’exprimer grâce à une chanson me laisse ce temps.

Ma conclusion 

Mieux vaut tard que jamais ! 

Il n’est jamais trop tard pour faire ce qu’on aime !!!

J 'espère vous avoir donner envie de créer aussi, à vous de jouer ! 

 

Et pour finir : 

Merci de m 'avoir lue!

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